La vie débute avec les plantes ainsi, les arbres ont toujours été intimement liés à l’évolution de la diversité biologique terrestre surtout l’humanité car l’oxygène que nous respirons, les aliments, l’eau et les médicaments dont nous avons besoin pour survivre dépendent tous des forêts. Elles constituent l’élément charnière dans l’adaptation et l’atténuation du réchauffement climatique de la planète. Ecologiquement, l’arbre est producteur d’oxygène et source de vie, purificateur de l’air, il lutte contre l’érosion du sol, améliore la qualité de l’eau, participe à la régularisation des écarts thermiques, et est le principal habitat de la faune synonyme de diversité biologique terrestre. Esthétiquement, l’arbre est un élément architectural car entre autres attribution, il embelli le paysage. Economiquement, l’arbre a plusieurs chaînes de valeur allant des fruits frais à la phytothérapie basée sur l’utilisation des feuilles et racines sans oublier l’arboriculture, la sylviculture et l’horticulture. Il constitue par ailleurs un attrait touristique. L’ONU estimait qu’en l’an 2000, quelque 1,6 milliard de personnes dans le monde, dont de nombreux habitants des régions les plus pauvres, tiraient directement ou indirectement des forêts les éléments pour leur subsistance. Mais paradoxalement, la conversion des terres forestières en terres arables, à des fins alimentaires mais surtout commerciales, est l’une des principales causes de la déforestation en Afrique et dans le monde. A mesure que le besoin de terres agricoles augmente du fait de la pression démographique, des millions d’hectares de forêts sont détruites dans le monde. En Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Bénin d’autres causes complémentaires accentuent le phénomène de la déforestation. D’abord, l’exploitation abusive des massifs forestiers à l’échelle locale mais aussi et surtout étrangère s’est soldée par la rareté de plusieurs espèces végétales telles que le Cailcédra (khaya senegalensis), l’Iroko (Milicia exelsa), etc (Rapport CES, 2011). Ensuite, la destruction des forêts à des fins d’urbanisation s’impose aujourd’hui comme l’un des principaux facteurs de la déforestation au Bénin. Contrairement à la forme précédente qui est sélective, cette dernière détruit systématique tout le couvert végétal et rend nu les sols prêt à accueillir des aménagements. Ces implantations ne sont pas le fait des populations locales, mais encouragées par les responsables politiques. Les études au Bénin ont révélé qu’à l’étape où nous en sommes, le pays a déjà perdu 31 % du couvert végétal de son territoire alors qu’il est menacé dans l’extrême Nord pas l’avancé du désert et au sud par l’érosion côtière.
BEES s’est alors fixée l’objectif d’œuvrer activement pour d’une part conserver les forêts primaires qui existent encore principalement dans les zones humides, mais d’autre part, contribuer à la restauration et au rétablissement des forêts détruites par l’homme. Pour y parvenir, elle s’active pour le changement de comportement environnemental des communautés et des autorités à travers les séances d’information, de sensibilisation, de plaidoyer mais également dans l’accompagnement des communautés pour des actions de reboisement.
Si vous voulez en savoir plus sur le rôle de l’arbre dans la vie de l’homme et des écosystèmes, rendez-vous sur la page L’importance de l’arbre dans la vie de l’homme et des écosystèmes
BEES agit donc dans le domaine de la conservation des forêts grâce à la plantation de nouveaux arbres. Le projet Plant for the Planet en est la réalisation principale. Voir l’article Plant for the planet