BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

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Journée mondiale de l’environnement 5 juin 2016

Les espèces sauvages font partie intégrante de notre biosphère et sont essentielles liées non seulement à la santé des écosystèmes, mais également à la paix et au développement durable. De nombreuses communautés dépendent pour leur subsistance du commerce et du tourisme liés aux espèces sauvages. On estime ainsi qu’un milliard de personnes dépendent des ressources forestières pour leur subsistance.

La perte des habitats, le commerce illégal, et le braconnage sont les plus graves menaces pesant sur l’avenir de plusieurs des espèces les plus vulnérables de la planète.

« Lutter contre le commerce illégal de la vie sauvage »

Tel est le thème de la Journée Mondiale de l’Environnement édition 2016. En effet, ce type de commerce érode la précieuse biodiversité de la planète Terre, nous prive de notre patrimoine naturel et conduit les espèces au bord de l’extinction. Le commerce des espèces sauvages concernent la vente ou l’échange d’animaux sauvages ou de plantes et des produits dérivés. Le commerce international des espèces sera facilement contrôlable s’il passait par les douanes. L’envie de produire à base d’espèces sauvages est le moteur de ce commerce. Que ce soit pour se nourrir, pour se vêtir, pour construire, ou pour acquérir un statut social. On parle de centaines de millions de plantes et d’animaux sauvages qui proviennent de dizaines de milliers d’espèces. Certains chiffres parlent de 100 millions de tonnes de poissons, 1,5 millions d’oiseaux vivants et 440.000 tonnes de plantes médicinales en un an. Le commerce des espèces sauvages n’est pas toujours un problème. Une bonne partie est légale. Parfois, il peut être très dommageable. Il représente la deuxième menace pour la survie des espèces après la perte d’habitat.

Le problème le plus évident est la surexploitation qui peut mettre en danger la survie d’une espèce. Par le passé, la surexploitation a déjà causé l’extinction d’espèces. Comme la population humaine s’accroît, la demande en espèces sauvages ne fait qu’augmenter.

Il faut aussi souligner que la criminalité liée aux animaux sauvages met en danger des espèces mythiques dans le monde entier et en fait le 3ième plus gros trafic mondial, derrière le trafic de drogue et le trafic d’armes. Avec un éléphant tué toutes les 15 minutes dans le monde, la disparition totale des grands singes de la Gambie, du Burkina Faso, du Bénin et du Togo, l’extinction du dernier rhinocéros noir de l’ouest au Cameroun, le continent africain est le plus durement touché. Ces espèces ne sont pas les seules menacées. Par exemple dans la dernière édition de la liste rouge mondiale de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) (version 2015.4), sur les 79837 espèces étudiées, 23250 sont classées menacées. Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 13% des oiseaux et 25% des mammifères sont menacés d’extinction au niveau mondial. C’est également le cas pour 31% des requins et raies, 33% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères. Tous ces chiffres ont un lien avec le thème de la journée mondiale de l’environnement cette année. Bon nombre de ces espèces sont tuées et utilisées à de différentes fins. L’illégalité n’est rien d’autre que ce qui va à l’encontre de la légalité. Bien qu’il ait des lois interdisant ces trafics les populations utilisent tous les moyens dont elles disposent pour atteindre leur objectif. Ces dernières procèdent à la destruction des habitats de ces espèces. Il urge donc d’agir pour préserver les espèces sauvages. Le commerce international des espèces n’est pas facilement contrôlable comme on peut le penser car il ne passe pas toujours par les douanes encore que dans certains cas, ce sont les douaniers (corrompus) qui facilitent ce trafic. L’éducation des populations reste un outil important mais aussi, il faut penser à la lutte contre la pauvreté et à la création des centres d’encadrement des chasseurs pour les aider à réorienter leur « métier ».

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