Le Bénin bénéficie de la composante « Shared Resources, Joint Solutions (SRJS)» (Programme Ressources Partagées, Solutions Communes) qui concoure à la protection des Biens Publics Mondiaux (BPM) ; un programme financé par le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume des Pays-Bas à travers l’IUCN Pays-Bas (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et le WWF (World Wide Fund.
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Financé par le Ministère des Affaires Etrangères du Royaume des Pays-Bas à travers l’IUCN Pays-Bas (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) et le WWF (World Wide Fund), le Bénin bénéficie de la composante « Shared Resources, Joint Solutions (SRJS)» (Programme Ressources Partagées, Solutions Communes).
Ce programme qui vise à protéger les biens publics mondiaux qui dépendent des écosystèmes : l’eau, la sécurité alimentaire, la biodiversité et la résilience climatique a été lancé le jeudi 16 Mars 2017 dans la salle de conférence de l’Ambassade des Pays-Bas près le Bénin. Ce programme couvre une durée de quatre ans, et sera piloté par un comité national composé de BEES-ONG à sa tête, de Eco-Bénin et Nature Tropicale ; trois organisations non gouvernementales qui interviennent dans le domaine de l’environnement chacune à leur manière.
Shared Resources, Joint Solutions (SRJS) intervient déjà dans 16 pays d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique. Au bénin, il prendra en compte les deltas des fleuves Ouémé et Mono. Son objectif est de transformer par le biais du plaidoyer, les politiques défavorable à la sauvegarde des Biens Publics Mondiaux (BPM) au niveau des paysages sélectionnés en politiques et pratiques favorables. Les autorités locales et communales présentent à cette cérémonie de lancement ont annoncé leur disponibilité à collaborer pour que l’objectif soit atteint d’ici 2020.
Jan KAMSTRA, de l’IUCN des Pays-Bas a précisé que « neuf pays ont été choisis en Afrique dont le Bénin. SRJS met l’accent sur le rôle des organisations de la société civile (OSC) en l’occurrence les organisations non gouvernementales en matière de sauvegarde des Biens Publics Mondiaux (BPM) qui dépendent des écosystèmes. Ces acteurs vont impliquer les structures étatiques pour que la mise en œuvre du programme soit une réussite. Si déjà le gouvernement prend des mesures en faveur de la protection des zones humides, il y a de quoi espérer que l’objectif sera atteint ».
Maximin DJONDO, coordonateur du programme SRJS au Bénin, explique « qu’il s’agit de faire en sorte que les acteurs à divers niveaux prennent conscience de l’impact de leurs actes sur les ressources en eau et que tous les acteurs doivent travailler pour que les lois sur l’eau soient connues de tous et appliquées ».