Après Sèmè-Podji en 2018, c’est le tour de Sô-Ava d’accueillir l’édition 2019 de la Journée Mondiale des Zones Humides. « Zones Humides et changement climatique », c’est le thème retenu cette année par le bureau de la convention de Ramsar sur les zones humides.
Célébration de la journée Mondiale des Zones Humides dans la commune de Sô-Ava ce samedi 02 Février 2019. Kpafè, ce village de l’arrondissement de Dékanmey a accueilli populations à la base, autorités politico-administratives, responsables d’ONGs militant pour l’environnement pour la célébration de cette vingt-deuxième édition de la JMZH.
Ils se sont tous réunis au « Nokoué Sauvage » pour discuter des menaces qui pèsent sur les zones humides ; ces menaces qui sont dues en majeur partie aux actions de l’homme.
« Zones humides et changement climatique » c’est le thème retenu cette année pour la commémoration de la Journée Mondiale des Zones Humides.
Les populations ont été sensibilisées sur l’importance des zones humides surtout sur leur rôle dans l’atténuation des effets néfastes liés aux changements climatique. Les comités communaux de protection de l’environnement (CCPE) venus des trois communes du Grand Nokoué que sont Aguégués, Sèmè-Podji et Sô-ava ont une fois encore été invités à multiplier les efforts de préservation de ces ressources naturelles à travers diverses sensibilisations auprès des communautés.
Depuis 2000 où le Bénin a ratifié à la convention de Ramsar, plusieurs actions sont menées pour la sauvegarde des zones humides du Bénin. Aujourd’hui on dénombre cinq sites Ramsar inscrits au plan International. Il s’agit du complexe Est du Bénin (Site Ramsar 1017) composé du lac Ahémé et des lagunes côtières, le complexe Ouest du Bénin (site Ramsar 1018) composé du lac Nokoué, de la lagune côtière et de la basse vallée de l’Ouémé, le site du complexe de la Pendjari, le site du complexe du W et enfin le premier site transfrontalier qui est le chenal de Gbaga.
Le site du « Nokoué Sauvage », ce joyaux construit dans le village de Kpafè a également été présenté au public, une île dont la particularité est qu’elle accueille chaque année plusieurs espèces d’oiseaux migrateurs qu’on a du mal à retrouver ailleurs sur le lac Nokoué. Un lieu de tourisme puisque sur cette île tout est encore à l’état naturel d’où le nom « Nokoué Sauvage ».