Permettre à la nature de bénéficier du débit dont elle a besoin pour bien fonctionner et produire des services à l’homme, c’est la raison d’être de la rencontre qu’a tenu les acteurs techniques du domaine de la gestion intégrée des ressources en eau et de la conservation de la biodiversité du lundi 08 au mercredi 10 juillet 2019 au Chant d’oiseau à Cotonou.
Cette rencontre avait pour objectifs de présenter les résultats des travaux des différents experts sur l’hydrologie, l’hydraulique, l’ichtyologie, les macroinvertébrés, la végétation et la faune riveraines au cours d’eau, la qualité de l’eau, le cadre de gouvernance institutionnelle et la socio économie ; d’échanger avec les parties prenantes sur les résultats obtenus et les aspects de l’étude qui méritent d’être approfondis et enfin de communiquer sur la suite de processus.
Les travaux de terrain et la collecte de données effectués dans les zones concernées par l’étude ont permis de noter que le système jusqu’ici n’est pas du tout modifié du point de vue hydraulique ainsi que de débit même s’il connaît de légères perturbations le système reste modéré.
Les résultats des travaux suggèrent donc que les planifications à venir doivent être bien pensées puisque que le système bien qu’il n’a pas été perturbé est d’autant plus fragile. Il est important que les autorités centrales, locales et les communautés puissent accorder une importance particulière aux différents débits dans le système. » a notifié Belfrid DJIHOUESSI, technicien en charge de l’Evaluation des Débits Environnementaux (EDE).
Les recommandations devant découler de l’étude EDE devrait se présenter sous forme de volume d’eau à allouer à la nature en fonction des différentes périodes de l’année. Cependant l’opérationnalisation de ces recommandations nécessite la formulation d’indicateur hydrologique et hydraulique tels que les hauteurs d’eau et débits qui permettront déclencher les actions en cas de menace du débit environnemental.