BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

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COMPRENDRE LE CAPITAL NATUREL

Les changements climatiques sont considérés comme l’une des menaces les plus inquiétantes pour l’avenir de l’humanité. En Afrique, qui est l’un des continents les plus vulnérables, la problématique des changements climatiques reste souvent confinée aux structures chargées des questions environnementales. Elle est peu comprise des populations et autorités locales et donc en définitive, peu d’avancées sont notées quant à la prise en charge de cette question dans les politiques de développement national. L’Afrique de l’Ouest fait partie des quelques régions du monde identifiées par le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) comme particulièrement vulnérables aux changements climatiques. Ce phénomène va se traduire par une augmentation de la température et un accroissement de la variabilité climatique, qui pose déjà aujourd’hui de nombreuses contraintes pour la gestion des ressources en eau et l’agriculture. Il aura des impacts forts sur la disponibilité et la qualité des ressources en eau et sur la qualité des sols. Celles-ci représentent des ressources vitales pour la subsistance des populations et pour les économies Ouest-africaines qui dépendent essentiellement de l’agriculture. Le changement climatique risque ainsi d’accentuer la précarité socio-économique des peuples de la sous-région.

La lutte contre le changement climatique et le développement économique et social sont intrinsèquement liés : l’accélération du réchauffement climatique entravera durablement le développement. À l’heure actuelle, les trajectoires de développement des pays s’accompagnent d’une augmentation rapide de la consommation de ressources naturelles et d’énergies fossiles. L’adoption par les pays développés d’objectifs drastiques de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et par les pays en développement, notamment les pays émergents, de modes de développement sobres en énergie fossile est devenue un enjeu majeur à la fois pour la lutte contre le réchauffement climatique au niveau mondial et le développement durable des pays.

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A cet effet, BEES ONG s’efforce d’engager des partenariats avec des sociétés, tant multinationales que locales, afin de promouvoir la responsabilité sociale et environnementale des entreprises en Afrique subsaharienne. De plus en plus dans le monde, les entreprises prennent conscience que la prise en compte de la biodiversité permet d’améliorer leur image et d’être mieux notées dans les systèmes de cotation (rating) qui prennent en compte de plus en plus les standards environnementaux. Alors, comment créer la synergie et la cohérence des actions sous régionale nécessaires sur des sujets cruciaux tels que la gouvernance de l’eau, le changement climatique, la gestion des forêts et des terres, la sécurité alimentaire, etc.

C’est donc à la faveur de cette interrogation majeure qu’a eu lieu le Vendredi 20 Novembre dernier à AZALAI HOTEL DE LA PLAGE un diner de concertation Société Civile-Secteur Privé sur le thème : « LA RESPONSABILITE SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DES ENTREPRISES DU BENIN A L’EPOQUE DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES ». Cette initiative de BEES ONG ensemble avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) et soutenue par le programme Ecosystem Alliance, à pour objectif principal d’instaurer le dialogue avec le secteur privé afin de le sensibiliser à préserver les ressources rares (eaux et forêts), et être attentif aux enjeux des changements climatiques. Placé sous l’autorité du Représentant Résident de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) au Bénin, ce diner a connu la présence d’une cinquantaine de responsables d’entreprises, d’ONG ainsi que des structures étatiques.

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Durant trois heures d’horloge, les échanges bien nourris ont tourné autour des communications du jour dont ; la communication scientifique sur le thème « Impacts actuel et futur des changements climatiques sur les écosystèmes » présentée par le Docteur Toussaint LOUGBEGNON, celle du Coordonateur du Partenariat National de l’Eau (André ZOGO) sur le thème « Eau et durabilité », et enfin la dernière portant sur « Comment Comprendre le Capital Naturel » présentée par le Directeur Exécutif de BEES ONG ( Maximin DJONDO). Au bout de ces échanges, il est à retenir que tous les participants ont conscience des défis environnementaux de l’heure ainsi que les obligations qui sont les leurs bien que les témoignages des actions des uns et des autres ne sont pas encore à la hauteur des défis liés aux changements climatiques. Ces derniers ont encouragé l’initiative en espérant des actions futures leur permettant d’aboutir à une prise en compte efficace des enjeux environnementaux pour une exploitation durable du capital naturel. C’est donc sur cette note d’espoir qu’a pris fin la première rencontre société civile – secteur privé au Bénin.

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