BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

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Forestiers

La forêt classée de la Lama et le Singe à Ventre Rouge

Dès sa création, BEES ONG a orienté ses premières initiatives dans la forêt classée de la Lama. D’une superficie estimée à 16 250 ha, dont 11 000 ha de forêt dense, la forêt classée de la Lama s’étend entre 6°55’ et 7° de latitude nord et entre 2°04’ et 2°12’ de longitude est. Elle se situe dans la grande dépression est-ouest, argileuse, dite de la Lama, à une centaine de kilomètre au nord de Cotonou. Dans la forêt classée, l’altitude est de 60 m en moyenne. Le raccordement de la dépression avec le plateau du sud se fait par une pente brutale alors qu’il est progressif avec celui du nord (Paradis et Houngnon, 1977). La forêt est faiblement sillonnée par un réseau hydrographique composé de mares et de marigots saisonniers.

La forêt classée de la Lama constitue encore une réserve naturelle unique par son étendue, son originalité et sa grande diversité.

D’après les travaux de Adjanohoun et al., 1989, elle constitue le dernier grand vestige de forêt naturelle dans cette zone de transition phyto et zoo géographique et peut être classée parmi les forêts semi-décidues sèches.

La richesse floristique de la forêt classée de la Lama est estimée à environ 286 espèces spécifiques réparties en 77 familles. Elle regorge 5 plantes déclarées rares à l’échelle planétaire (Asparagus warnekei, Campylospermum glaberimum, Dennettia tripetala, Warnekea memeclyloides, Placodiscus boya) et des espèces de plantes catégorisées presque menacées ou vulnérables sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN).

Les primates constituent la composante importante du point de vue de l’efficacité des mesures de protection du capital faunique de la forêt de la Lama ; certains sont uniques au monde, tel que le singe à ventre rouge (Cercopithecus erythrogaster erythrogaster) ou des espèces rares et menacées comme le Colobe magistrat (Colobus vellerosus) ou le Colobe olive (Procolobus verus). D’autres espèces telles que les antilopes, le céphalophe bleu (cephalophus monticola), le céphalope noir (cephalophus niger), le guib harnaché (tragelaphus scriptus), ou le sitatunga (trageohalus spekei) etc.

Cercopithecus erythrogaster erythrogaster singe à ventre rouge.

En langue locale « zinkaka », le singe à ventre rouge est un primate endémique du Dahomey gap . Il mesure environ 30 à 45 cm de long, avec un pelage brun-rougeâtre sur le ventre et gris ou brun sur le dos. Bien que répertorié dès 1866, pendant plus de 100 ans il n’a pu être observé dans son habitat naturel, mais en 1990 on retrouva ses traces dans la forêt de la Lama.

Comme tous les êtres vivants, le « zinkaka » joue un rôle dans son écosystème. Il est un maillon important des réseaux trophiques de ses milieux. Il transporte également le pollen des arbres qu’il fréquente, ce qui favorise ainsi leur reproduction. Le singe à ventre rouge dissémine aussi le noyau des fruits qu’il consomme lorsqu’il les crache. Menacé par la déforestation, la fragmentation de l’habitat, la chasse et le trafic illégal, il est classé comme « en danger critique »par l’UICN.

La forêt classée de la Lama et le Singe à Ventre Rouge

Dès sa création, BEES ONG a orienté ses premières initiatives dans la forêt classée de la Lama. D’une superficie estimée à 16 250 ha, dont 11 000 ha de forêt dense, la forêt classée de la Lama s’étend entre 6°55’ et 7° de latitude nord et entre 2°04’ et 2°12’ de longitude est. Elle se situe dans la grande dépression est-ouest, argileuse, dite de la Lama, à une centaine de kilomètre au nord de Cotonou. Dans la forêt classée, l’altitude est de 60 m en moyenne. Le raccordement de la dépression avec le plateau du sud se fait par une pente brutale alors qu’il est progressif avec celui du nord (Paradis et Houngnon, 1977). La forêt est faiblement sillonnée par un réseau hydrographique composé de mares et de marigots saisonniers.

La forêt classée de la Lama constitue encore une réserve naturelle unique par son étendue, son originalité et sa grande diversité.

D’après les travaux de Adjanohoun et al., 1989, elle constitue le dernier grand vestige de forêt naturelle dans cette zone de transition phyto et zoo géographique et peut être classée parmi les forêts semi-décidues sèches.

La richesse floristique de la forêt classée de la Lama est estimée à environ 286 espèces spécifiques réparties en 77 familles. Elle regorge 5 plantes déclarées rares à l’échelle planétaire (Asparagus warnekei, Campylospermum glaberimum, Dennettia tripetala, Warnekea memeclyloides, Placodiscus boya) et des espèces de plantes catégorisées presque menacées ou vulnérables sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN).

Les primates constituent la composante importante du point de vue de l’efficacité des mesures de protection du capital faunique de la forêt de la Lama ; certains sont uniques au monde, tel que le singe à ventre rouge (Cercopithecus erythrogaster erythrogaster) ou des espèces rares et menacées comme le Colobe magistrat (Colobus vellerosus) ou le Colobe olive (Procolobus verus). D’autres espèces telles que les antilopes, le céphalophe bleu (cephalophus monticola), le céphalope noir (cephalophus niger), le guib harnaché (tragelaphus scriptus), ou le sitatunga (trageohalus spekei) etc.

Forêt sacrée d’Igbo Iba

La forêt sacrée Igbo Iba de Gbagbata est située dans l’Arrondissement d’Adja Ouèrè, commune d’Adja Ouèrè, dans le département du plateau. Elle s’étend sur environ 8 hectares. Malgré les menaces exercées par l’activité humaine qui mettent en péril sa préservation à long terme, cette forêt bénéficie d’une biodiversité remarquable. Sur le plan floristique, on y trouve une variété d’espèces réparties à travers différentes strates. Des espèces rares telles que Mansonia altissima, Diospyros fera, zanthxylum leprieuri, Dichapetalum heudelotii, Sphenocentrum jolianum, Tapura fischeri, Dytyandra arborea, Oncynotids glabrata, Murdania simplex, Strycnos congolana, Strychnos spp, Hippocratea aficana, albizya zygia, etc., sont présentes. En outre, la forêt abrite d’autres espèces éligibles pour la compensation carbone, telles que Picnanthus angolensis, Triplochiton scleroxylon, Cleistopholis patens, etc. De plus, elle recèle un grand nombre de plantes médicinales.

Du point de vue de la faune, cette forêt abrite une variété d’animaux appartenant à différentes classes, tels que le Guib harnaché, la civette, les pythons, les varans, les oiseaux, les insectes, et bien d’autres encore. Depuis 2017, BEES travaille avec l’appui de ses partenaires à la  conservation du patrimoine naturel et culturel de cette forêt qui, malgré sa superficie contribue  à la captation du carbone pour lutter contre le changement climatique, à la sauvegarde de la biodiversité, des plantes médicinales et d’espèces animales rares, ainsi qu’à la préservation et à la restauration des sols. Cette relique de forêt naturelle et sa richesse biologique représentent également un potentiel touristique pour la commune d’Adja-Ouèrè, susceptible d’être exploité. Grâce aux efforts de conservation de BEES ONG, est devenue une Aire et territoire du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) et est enrégisté au régistre APAC.

Forêt sacrée d’Igbo Iba

La forêt sacrée Igbo Iba de Gbagbata est située dans l’Arrondissement d’Adja Ouèrè, commune d’Adja Ouèrè, dans le département du plateau. Elle s’étend sur environ 8 hectares. Malgré les menaces exercées par l’activité humaine qui mettent en péril sa préservation à long terme, cette forêt bénéficie d’une biodiversité remarquable. Sur le plan floristique, on y trouve une variété d’espèces réparties à travers différentes strates. Des espèces rares telles que Mansonia altissima, Diospyros fera, zanthxylum leprieuri, Dichapetalum heudelotii, Sphenocentrum jolianum, Tapura fischeri, Dytyandra arborea, Oncynotids glabrata, Murdania simplex, Strycnos congolana, Strychnos spp, Hippocratea aficana, albizya zygia, etc., sont présentes. En outre, la forêt abrite d’autres espèces éligibles pour la compensation carbone, telles que Picnanthus angolensis, Triplochiton scleroxylon, Cleistopholis patens, etc. De plus, elle recèle un grand nombre de plantes médicinales.

Du point de vue de la faune, cette forêt abrite une variété d’animaux appartenant à différentes classes, tels que le Guib harnaché, la civette, les pythons, les varans, les oiseaux, les insectes, et bien d’autres encore. Depuis 2017, BEES travaille avec l’appui de ses partenaires à la  conservation du patrimoine naturel et culturel de cette forêt qui, malgré sa superficie contribue  à la captation du carbone pour lutter contre le changement climatique, à la sauvegarde de la biodiversité, des plantes médicinales et d’espèces animales rares, ainsi qu’à la préservation et à la restauration des sols. Cette relique de forêt naturelle et sa richesse biologique représentent également un potentiel touristique pour la commune d’Adja-Ouèrè, susceptible d’être exploité. Grâce aux efforts de conservation de BEES ONG, est devenue une Aire et territoire du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) et est enrégisté au régistre APAC.

Forêt sacrée d’Igbo Iba

La forêt sacrée Igbo Iba de Gbagbata est située dans l’Arrondissement d’Adja Ouèrè, commune d’Adja Ouèrè, dans le département du plateau. Elle s’étend sur environ 8 hectares. Malgré les menaces exercées par l’activité humaine qui mettent en péril sa préservation à long terme, cette forêt bénéficie d’une biodiversité remarquable. Sur le plan floristique, on y trouve une variété d’espèces réparties à travers différentes strates. Des espèces rares telles que Mansonia altissima, Diospyros fera, zanthxylum leprieuri, Dichapetalum heudelotii, Sphenocentrum jolianum, Tapura fischeri, Dytyandra arborea, Oncynotids glabrata, Murdania simplex, Strycnos congolana, Strychnos spp, Hippocratea aficana, albizya zygia, etc., sont présentes. En outre, la forêt abrite d’autres espèces éligibles pour la compensation carbone, telles que Picnanthus angolensis, Triplochiton scleroxylon, Cleistopholis patens, etc. De plus, elle recèle un grand nombre de plantes médicinales.

Du point de vue de la faune, cette forêt abrite une variété d’animaux appartenant à différentes classes, tels que le Guib harnaché, la civette, les pythons, les varans, les oiseaux, les insectes, et bien d’autres encore. Depuis 2017, BEES travaille avec l’appui de ses partenaires à la  conservation du patrimoine naturel et culturel de cette forêt qui, malgré sa superficie contribue  à la captation du carbone pour lutter contre le changement climatique, à la sauvegarde de la biodiversité, des plantes médicinales et d’espèces animales rares, ainsi qu’à la préservation et à la restauration des sols. Cette relique de forêt naturelle et sa richesse biologique représentent également un potentiel touristique pour la commune d’Adja-Ouèrè, susceptible d’être exploité. Grâce aux efforts de conservation de BEES ONG, est devenue une Aire et territoire du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) et est enrégisté au régistre APAC.

Forêt sacrée Kouvizoun d’Adakplamè - Ewè

BEES intervient aussi dans la forêt sacrée de Kouvizoun  qui couvre une superficie d’environ 700ha, et est l’une des forêts sacrées les plus vastes en étendue au Bénin. Elle est à ce jour une Aire et territoire du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) et est située dans l’arrondissement d’Adakplamè dans la Commune de Kétou au Bénin. C’est un sanctuaire de diversité biologique sujette à des pressions et menaces d’ordre anthropiques et climatiques. On y retrouve des espèces de faune et de flore dont les plus menacées sont Mansonia altissima altissima, Triplochiton scleroxylon, Milicia excelsa, Afzelia, Cercopithecus aethiops tantalus (Tantale), Cercopithecus mona (Mona), Potamochoerus porcus (Potamochère), Dendrohyrax dorsalis (Daman d’arbre), Civettictis civetta (Civette).

Forêt sacrée Kouvizoun d’Adakplamè - Ewè

BEES intervient aussi dans la forêt sacrée de Kouvizoun  qui couvre une superficie d’environ 700ha, et est l’une des forêts sacrées les plus vastes en étendue au Bénin. Elle est à ce jour une Aire et territoire du Patrimoine Autochtone et Communautaire (APAC) et est située dans l’arrondissement d’Adakplamè dans la Commune de Kétou au Bénin. C’est un sanctuaire de diversité biologique sujette à des pressions et menaces d’ordre anthropiques et climatiques. On y retrouve des espèces de faune et de flore dont les plus menacées sont Mansonia altissima altissima, Triplochiton scleroxylon, Milicia excelsa, Afzelia, Cercopithecus aethiops tantalus (Tantale), Cercopithecus mona (Mona), Potamochoerus porcus (Potamochère), Dendrohyrax dorsalis (Daman d’arbre), Civettictis civetta (Civette).

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