BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

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Humides

BEES engagée dans la protection et restauration des mangroves

Le Bénin est un pays riche en biodiversité, et possède un environnement très varié sur le plan de la faune et de la flore. Cette riche biodiversité du pays est caractérisée par quatre (04) zones humides d’importance faunique et floristique dont les plus représentatives sont les sites Ramsar 1017 et 1018 du sud Bénin où la diversité d’espèces aviaires est l’une des plus importante de la sous région. BEES met en oeuvre des initiatives de conservation dans le complexe lagunaire Lac Nokoué – Lagune de Porto-Novo et le Fleuve Ouémé (Site Ramsar 1018). Les zones humides, espaces de transition entre la terre et l’eau, constituent un patrimoine naturel exceptionnel en raison de leur richesse biologique et des fonctions naturelles qu’elles remplissent. 

Actuellement, elles jouent un rôle primordial dans la vie quotidienne des populations à travers l’exploitation des ressources halieutiques et notamment la navigation fluviale. Malheureusement les zones humides du Bénin sont confrontées aux menaces liées à la nature et/ou à l’homme. Les catastrophes climatiques continuelles confirment la nécessité de préserver les zones humides qui subsistent, de restaurer celles qui disparaissent, afin de redonner vie aux éléments de la biodiversité. Il s’agit donc pour BEES de faire prendre conscience à la communauté nationale et internationale de l’importance des zones humides, de ses valeurs sociales, culturelles, politiques et économiques. En 2018, BEES a pu créer la Réserve Intercommunautaire du Grand Nokoué qui réunit trois communes qui partent ce complexe. C’est ce qui lui a permi avec d’autres ONG travaillant dans le site  Ramsar 1018 de fédérer leur effort pour une reconnaissance internationale de cette vaste zone humide. Ainsi en Octobre 2020, le site a été désigné Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé. 

BEES engagée dans la protection et restauration des mangroves

Dans la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé, est l’une des initiatives phare de BEES ONG. La mangrove fait partie d’un des écosystèmes des zones humides et est une ressource précieuse. Les mangroves sont essentiellement des plantes qui se sont développées pour survivre dans l’interface entre la terre et l’océan. Elles poussent comme des arbres jusqu’à 40 mètres de haut. Les forêts de mangroves sont riches en biodiversité, procurant un habitat à de nombreuses espèces animales, des mammifères en danger, aux reptiles, en passant par les amphibiens et les oiseaux jusqu’à une grande variété de poissons et crustacés.

Depuis des siècles, les forêts de mangrove ont servi à entretenir les cultures traditionnelles des populations riveraines, en tant que sources de poissons, gibier, bois de feu, substances médicinales etc… Hélas les écosystèmes de mangrove disparaissent au rythme de 100 000 hectares environ par an, et des milliers d’hectares en plus sont dégradés par la surexploitation et par des catastrophes naturelles.

La destruction de la mangrove entraîne une dégradation des activités socio-économiques et une réduction de la biodiversité. Il est donc impératif de mener des actions de reboisement en plantant des graines de palétuvier blanc, rouge et gris (Avicennia germinans, Rhizophora racemosa, Laguncularia racemosa). C’est ce BEES ONG fait pour favoriser  la sauvegarde de la biodiversité de ces ecosystèmes, en particulier de la faune aviaire.

Merops albicollis

Le guêpier à gorge blanche, ou “Merops bullockoides,” est un oiseau coloré que l’on trouve principalement en Afrique australe. Son plumage vif, avec des teintes de vert, de bleu et de rouge, en fait un oiseau remarquable. Il se nourrit principalement d’insectes qu’il attrape en vol, en utilisant ses compétences de chasseur aérien agile. Bien que sa situation ne soit généralement pas critique, la protection de ses habitats de savane et de zones ouvertes est importante pour maintenir sa population dynamique.

Ardea alba

La grande aigrette, scientifiquement désignée “Ardea alba,” est un oiseau échassier que l’on trouve dans diverses parties du monde, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Avec son plumage blanc immaculé, son long cou et son bec jaune, elle incarne une élégance naturelle. Elle chasse dans les eaux peu profondes, attrapant des poissons, des grenouilles et d’autres petits animaux aquatiques. Bien que sa population ne soit généralement pas en danger, la préservation de ses habitats de zones humides est cruciale pour son avenir.

Dendrocygna viduata

Le dendrocygne veuf, également connu sous le nom “Dendrocygna viduata,” est un canard d’eau douce que l’on peut observer en Afrique subsaharienne, ainsi qu’en Asie et en Australie. Son plumage moucheté de brun et de blanc lui donne un aspect distinctif. Il se nourrit principalement de plantes aquatiques, d’insectes et de petits animaux. Bien que sa situation ne soit généralement pas alarmante, la préservation de ses habitats de zones humides et de ses sites de nidification contribue à soutenir sa population.

Ardeola ralloides

Le crabier chevelu, ou “Ardeola ralloides,” est un échassier que l’on retrouve dans les habitats aquatiques tels que les marais, les rizières et les étangs d’Europe et d’Afrique. Son nom provient de ses plumes sur la tête qui ressemblent à des cheveux. Avec son plumage beige clair et son bec jaune, il se nourrit principalement de petits poissons, de crustacés et d’insectes aquatiques. Bien que non en danger immédiat, la conservation de ses zones de reproduction et d’alimentation est essentielle pour préserver sa présence.

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