Chaque 02 Février, et ce depuis la mise en vigueur le 21 décembre 1975 de la Convention sur les Zones Humides d’importance internationale (Convention de Ramsar) ; les acteurs de l’environnement se retrouvent pour parler “Zones Humides”. Cette année, le thème retenu pour cette célébration est : les zones humides pour la prévention des catastrophes.
Le monde entier s’est une fois encore penché sur la question de l’importance des zones humides pour la survie de l’humanité ce 02 Février.
Au Bénin, les acteurs du monde vert se sont retrouvés à Djègbadji dans la Commune de Ouidah pour une commémoration avec les communautés et les autorités locales autour du thème : les zones humides pour la prévention des catastrophes .
Des différentes communications, il est ressorti que les zones humides regorgent assez de richesses qui concourent à l’équilibre des écosystèmes et il est nécessaire d’en prendre soin pour faire face aux catastrophes climatiques. La disparition des forêts de mangrove fait partie des points clés des discussions.
Dans son discours, Léopold GNANCADJA, Directeur Général de l’ABE (Agence Béninoise pour l’Environnement) a insisté sur l’importance pour les acteurs de l’environnement de se retrouver à cette date pour faire le bilan des activités menées et de prendre de nouvelles résolutions ; mais également du rôle de veille que doit jouer la population afin de réduire la pression de l’homme sur les zones humides.
Aujourd’hui plus de 64% de ces zones ont été détruites entraînant une disparition de près de 75% des ressources halieutiques a t-il signifié.
Maximin DJONDO, Directeur Exécutif de l’ONG Benin Environment and Education Society (BEES) et Coordonnateur National de PRO-Environnement Bénin, est pour sa part revenu sur la collaboration entre les ONG, le gouvernement et la société civile ; un partenariat qui permet de mettre en synergie les idées afin de multiplier les efforts pour la sauvegarde de l’environnement.
Quand à Aliou DAOUDA, chef service suivi évaluation et passionné de la question des zones humides, il a rappelé aux participants les principaux risques auxquels ils peuvent s’exposer si ces écosystèmes disparaissent. Les catastrophes deviennent de plus en plus fréquents. Les zones humides sont très utiles avant et après les catastrophes parce qu’elles permettent de se préparer ; de prévenir et soutenir la biodiversité.
L’un des acquis de cette séance aura été que les populations ont acquis plus dans leur compréhension des rôles et foctions des zones humides et promettent en prendre grand soin.
Les communications ont été suivies de riches débats. A la fin de la journée, les participants ont procédé à la mise en terre de jeunes plants de palétuviers et au nettoyage de la lagune de Djègbadji occupée par différentes sortes d’engins prohibés qui participent à l’amenuisement des ressources halieutiques et à l’encombrement des eaux.