BENIN ENVIRONMENT AND EDUCATION SOCIETY - BEES NGO

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Marins et Côtiers

BEES ONG a étendu ses initiatives de recherche - action sur la côte béninoise

Depuis quelques années, BEES ONG a étendu ses initiatives de recherche – action sur la côte béninoise. 

L’écosystème marin et côtier au Bénin est riche en diversité biologique et joue un rôle crucial dans la vie quotidienne des communautés côtières. Bien que le Bénin soit principalement connu pour ses écosystèmes terrestres, les zones côtières abritent une variété d’habitats marins et côtiers, contribuant à la biodiversité globale de la région. Les zones côtières comprennent les plages, les lagunes, les estuaires et les mangroves. Les plages servent d’habitat pour la  reproduction des tortues marines, tandis que les lagunes et les estuaires servent de zones d’alimentation et de reproduction pour de nombreuses espèces de poissons. Les eaux côtières du Bénin abritent une diversité d’espèces marines, y compris une variété de poissons, de mollusques, de crustacés et de mammifères marins (les cétacés, raies et requins etc.). Ces espèces contribuent à la subsistance des communautés locales qui dépendent de la pêche pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance. La pêche joue un rôle économique et social crucial dans les communautés côtières du Bénin. Les pêcheurs dépendent des ressources marines pour leur subsistance, et la gestion durable des activités de pêche est essentielle pour préserver l’équilibre de l’écosystème marin. Malheureusement, l’écosystème marin et côtier du Bénin est confronté à diverses pressions et menaces, notamment la surpêche, la pollution côtière, le changement climatique, et la destruction des habitats côtiers. Ces facteurs ont des impacts négatifs sur la biodiversité et la durabilité des ressources marines. La conservation de l’écosystème marin et côtier au Bénin nécessitant des efforts de gestion durable, BEES ONG initie des sensibilisations communautaires, et de coopération internationale. Elle mène tout de même des recherches scientifiques sur l’ensemble des espèces marines afin de mieux connaitre les facteurs de menaces directes et indirectes qui pèsent sur celles ci afin d’orienter des actions propices à leurs bonne gestion.

La tortue imbriquée est une espèce de tortue marine présente au Bénin. Elle tire son nom  de la disposition particulière de ses plaques de carapace qui s’imbriquent les unes dans les autres, formant un motif distinctif.
Ces tortues sont de taille moyenne, atteignant généralement entre 70 et 90 centimètres de longueur et pesant environ 40 à 60 kilogrammes.
La tortue imbriquée se nourrisse principalement de méduses, aidant ainsi à contrôler leur population.
Malheureusement, la tortue imbriquée est gravement menacée par de multiples facteurs. La destruction de son habitat de nidification sur les plages, la pêche accidentelle dans les filets de pêche, la pollution marine etc…

En conséquence, l’UICN classe la tortue imbriquée comme “en danger critique d’extinction”.

Dermochelys coriacea

Les tortues luth sont réparties dans le monde entier, avec des sites de nidification sur des plages de sable tropicales et des aires de recherche de nourriture qui s’étendent jusqu’aux latitudes tempérées et subpolaires Risques majeurs:
1) Prises accessoires : capture accidentelle de tortues marines dans des engins
de pêche ciblant d’autres espèces ;
2) Prise : utilisation directe de tortues ou d’oeufs à des fins humaines
3) Développement côtier affectant l’habitat critique des tortues : altération induite
par l’homme des environnements côtiers
4) Pollution et pathogènes : pollution marine et débris qui affectent les tortues
marines
5) Changement climatique : impacts actuels et futurs du changement climatique
sur les tortues marines et leurs habitats.
Les efforts à long terme visant à réduire ou à éliminer les menaces pesant sur les tortues luths sur les plages de nidification ont été couronnés de succès dans de nombreux endroits, mais pas dans tous.

Selachimorpha

Le requin est un prédateur marin emblématique que l’on trouve dans les océans du monde entier. Il existe de nombreuses espèces de requin en Afrique de l’Ouest. Leur apparence varie, mais en général, ils ont un corps fuselé, des nageoires puissantes et une
peau recouverte de petites dents appelées “denticules dermiques.” En tant que prédateurs du sommet de la chaîne alimentaire, ils régulent les populations de poissons et d’autres espèces marines, contribuant ainsi à maintenir la santé des océans.

La surpêche est l’une des principales causes de leur déclin. Chassés pour leurs ailerons, utilisés dans la préparation de la soupe d’ailerons de requin. De plus, la destruction de leur habitat naturel, la pollution des océans et les changements climatiques ont
également un impact négatif sur les populations de requins. En raison de ces menaces, de nombreuses espèces de requins sont aujourd’hui classées comme “en danger critique” par l’UICN.

Dasyatis pastinaca

La raie pastenague est une espèce de raie présente dans les eaux tropicales et subtropicales au Bénin. C’est une raie de taille moyenne, mesurant généralement entre 1,2 et 1,8 mètres de largeur. Sa couleur varie généralement entre le brun, le gris et le beige, avec souvent des motifs et des taches qui lui servent de camouflage.

Elle joue un rôle crucial dans l’écosystème marin en régulant les populations de poissons et de crustacés dont elle se nourrit.
Malheureusement, la raie pastenague est confrontée à de sérieuses menaces qui ont conduit à son déclin. La surpêche, la destruction de son habitat naturel en raison de la pollution et des changements climatiques. En conséquence, la raie pastenague est classée comme “vulnérable” par l’UICN, indiquant qu’elle est à risque élevé d’extinction à l’état sauvage si des mesures de conservation adéquates ne sont pas mises en place.

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